E comme … Élitisme (ou la confiscation du pouvoir)

Toute société humaine aura toujours ses élites : des individus plus intelligents que la moyenne, plus instruits, plus cultivés, plus dynamiques, plus communicants, plus entreprenants, plus pédagogues, plus visionnaires, et reconnus comme tels. C'est incontestablement une bonne chose pour les peuples.

Que les élites prennent le plus souvent les commandes des structures sociales et accèdent au pouvoir semble parfaitement logique et compréhensible.

Il y a toutefois deux écueils à éviter absolument :

• Les qualités innés ou acquises des membres d'une l'élite, si vastes et profondes soient-elles, ne suffisent pas à en faire des bienfaiteurs des peuples. Loin s'en faut. Il leur faut également disposer d'une morale humaniste, de probité, d'une certaine humilité, d'un certain niveau de désintéressement, de beaucoup d'autorité, de lucidité et de bon sens...

Autant dire que faire partie de l'élite d'un peuple n'est une garantie de rien, et que nous, citoyens, avons bien peu de chances dans une vie de nous voir diriger par les gouvernants ou dirigeants dont nous aurions besoin.

Deux personnalités de présidents de la 5e république illustrent bien mon propos. Tous deux issus de l'élite française.

Le premier, reconnu comme très intelligent et très compétent, s'est enfermé dans un discours, des attitudes et des mesurettes « modernistes », n'a pas su faire face aux nouveaux défis mondiaux (la première crise pétrolière), a tenté d'imposer sa vision personnelle de l'Europe et s'est ridiculisé avec son attitude de monarque républicain et ses ambitions littéraires, sa thèse de « 2 français sur 3 » et l'affichage grotesque de sa fierté blessée lors de son départ de l’Élysée.

Le deuxième n'a jamais œuvré pour lui-même ni tiré quelque profit que ce soit de ses fonctions de gouvernant. Il s'est investi pour son pays sans limite, de ses campagnes militaires à la conduite du pays jusqu'à un age avancé. Il a tiré la France et les français de nombre de bourbiers : La 2e guerre mondiale, la guerre d’Algérie, l'instabilité politique chronique du pays (avec la constitution de 1958), la faillite de l'économie (avec le nouveau franc), l'hostilité Franco-allemande permanente, la présence américaine sur notre sol...

• Les élites ont tendance à penser qu'eux seuls savent ce qui est bon pour le peuple et n'hésitent pas à agir conformément à leurs convictions, au besoin contre l'avis des citoyens.

  C'est ce que nous vivons depuis quelques années, de manière plus aiguë encore depuis le début de l’ère Macron.

  Une certaine élite française, menée par la gente journalistique, un certain nombre de magistrats et d'acteurs politiques et économiques majeurs ont décidé que leur vision de notre avenir était la seule acceptable, et M. Macron est devenu leur leader.

  Ils œuvrent à la transformation de la France par la négation de son histoire et de sa culture judéo-chrétienne, par la transformation des citoyens en simples ressources économiques (travailleurs - contribuables - consommateurs), au remplacement de la population de souche (ou assimilée) par des migrants pauvres (sans doute moins irréductibles gaulois) - mettant ainsi en place une société multi-culturelle nécessairement instable et violente - à canaliser toute forme de pensée en écartant des tribunes les opposants à cette pensée unique (M. Onfray, E. Zemmour...), en légiférant pour être en mesure de condamner toute expression ou prise de position non conforme à leur dogme, en multipliant les actions judiciaires contre leurs opposants politiques, en fustigeant et méprisant tous ceux qui n'adhèrent pas à leurs thèses, marqués du sceau de l'infamie libérale, réactionnaire, identitaire, nationaliste ou populiste.

  Les français veulent en finir avec l'immigration massive. Ils s'en moquent éperdument. Les français veulent en finir avec un certain laxisme de la justice. Que leur importe... Les français refusent l'islamisation du pays. Ils la nient...

  Cette élite déconstruit nos racines, l'identité sexuelle des individus, la cellule familiale, notre modèle social et finalement, peu à peu, notre démocratie...

Oui aux élites, mais non à la confiscation du pouvoir ! Il est plus que temps que les citoyens réagissent et s'opposent fermement à ces desseins mortifères pour la France et les français. Dénoncer les errances et excès journalistiques ne suffit plus, il faut boycotter au quotidien tous les acteurs de ce travail de sape.