Étant résolument gaulliste, je peux me permettre cette assertion : Le parti « Les Républicains » est un parti de traîtres.
Ce parti, issu de l'UDR, via le RPR et l'UMP, a tout d'abord trahi l'esprit du gaullisme :
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en abandonnant la souveraineté française pour l'européisme et la soumission à l'oncle Sam,
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en affaiblissant notre défense nationale et nos forces de sécurité intérieure,
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en se soumettant au libéralisme économique le plus brutal et en livrant le peuple au consumérisme débridé,
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en renonçant à notre industrie,
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en accompagnant l'effondrement de l'école,
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en privilégiant l'assistanat à l’ascenseur social et à la participation,
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en renonçant à notre identité et à notre civilisation,
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en se soumettant à la moraline de gauche et au progressisme pathologique.
Il faut croire que l'UDF giscardienne a fini par avaler et digérer le parti gaulliste. Il faut bien le constater, Chirac n'avait pas grand chose d'un gaulliste et Sarkozy plus rien du tout. La signature du traité de Lisbonne, malgré le non au référendum de 2005, et son rapprochement récent avec Macron en attestent.
A partir de 2017, la trahison des idées étant consommée, il ne restait qu'à trahir sa famille politique pour aller « à la soupe » chez Macron.
Les E. Philippe, B. Le Maire, B. Griveaux, G. Darmanin, T. Solère, J. Castex, R. Bachelot et bien d'autres ont constitué la première vague de renégats.
Les Ch. Estrosi, E. Woerth, D. Abad, Ch. Béchu, N. Bouchart et d'autres forment la deuxième vague. Avec un J.F. Copé qui piaffe d'impatience à les rejoindre.
Si V. Pécresse n'avait pas eu d'ambition présidentielle, elle aurait également pu rejoindre la macronie. Nous pouvons en dire tout autant de X. Bertrand. Tous ces gens font partie de l'élite mondialiste déconnectée du peuple, de la nouvelle aristocratie qui n'a pas encore droit de vie et de mort sur la populace mais, soyons patients, cela vient, doucement mais sûrement...
Ces gens s'étonnent encore que les électeurs se détournent de leur parti, notamment pour aller « plus à droite ». Peut-être comprendront-t-ils un jour qu'ils cherchent des représentants attachés à la France et au peuple français, des (vrais) démocrates, souverainistes, qui refusent la soumission à l'islam politique, au wokisme, à l'écologie punitive et aux technocrates corrompus de l'U.E., marionnettes des multinationales.
Pour contrer la gauche, j'ai longtemps voté pour ces gens-là. Ce temps est terminé. Je ne voterai plus jamais pour eux, à l'exception peut-être de ceux qui auront le courage de revenir au gaullisme et de rejoindre un parti souverainiste.