Comme beaucoup de français, je peux sans aucun doute reprendre à mon compte cette fameuse déclaration du Général de Gaulle : « Je suis chrétien par l'histoire et par la géographie ». Venu au monde dans un pays de tradition chrétienne, au sein d'une famille catholique pratiquante, j'ai naturellement été élevé dans la pratique de ce culte, dans le cadre des valeurs qu'il véhicule. Croyant convaincu et pratiquant assidu dans ma petite enfance, j'ai lentement mais sûrement, au fil des ans, pris mes distances avec cette religion, sans toutefois devenir l'un de ses nombreux pourfendeurs.
J'ai toujours été émerveillé par la beauté, par l'immensité et la complexité de notre univers. Je ne rejette donc pas l'idée que quelque chose d'immensément puissant et intelligent en soit à l'origine. Je garde donc la foi en quelque chose qui nous dépasse, que l'on ne comprend pas, même à la marge, mais pour qui, à mon sens, un être vivant particulier n'a aucun intérêt, sauf à être une émanation infime de ce quelque chose que l'on peut éventuellement appeler « Dieu ».
Pour ce qui est du reste, lorsque l'on est doté d'un minimum de sens critique, que l'on s'intéresse à l'histoire et aux sciences, et que l'on est en mesure d'assumer son destin de mortel, il est très difficile d'entendre ou de cautionner les discours religieux.
Depuis des siècles, certains progrès de la science terrassent littéralement les fondements du dogme religieux et les prélats ont souvent tenté de nier, d'occulter ou de grimer certaines découvertes scientifiques. Ce qui n'est pas admissible. La science, comprise comme le moyen d'appréhender et comprendre ce qui est, ce qui a été et ce qui sera, comme moyen de préserver, voire de faire grandir ce qui nous a été légué, c'est-à-dire essentiellement la vie et l'environnement qui lui permet de s'épanouir, voilà ce qui importe. Ainsi, un tenant du créationnisme est assurément un immense crétin, ou un dangereux manipulateur.
Quant aux règles de vie prêchées par le clergé, l'histoire et l'actualité même nous montrent qu'elles sont rarement appliquées par ceux-là même qui nous les « vendent ». Même si j'ai moi-même connu quelques prêtres et reconnu en certains d'entre eux des hommes de qualité, il est évident que les religieux sont des êtres humains aussi peu fiables que les autres, aussi enclins à céder aux sirènes du pouvoir, de la richesse ou de la luxure. Incontestablement, les religions servent essentiellement à tenir les populations sous contrôle, à les manipuler pour mieux les diriger.
L'église catholique a fait beaucoup d'erreurs et continue à les accumuler. Inutile d'évoquer les scandales financiers ou la pédophilie qui lui font tant de mal. Mais comment ne pas évoquer l'absurdité de la conversion au socialisme d'un très grand nombre de prêtres, dans les années 70-80, pour arriver aujourd'hui à offrir au monde un pape quasi-communiste, voire islamo-gauchiste, après avoir, au siècle dernier, pratiquement fraternisé avec le nazisme par peur des bolcheviques. La terreur de la lèpre rouge communiste était parfaitement justifiée, bien sûr, mais les valeurs chrétiennes imposaient de rejeter également et totalement la peste brune du nazisme, comme elles devraient imposer aujourd'hui le rejet proclamé et sans appel du choléra islamique. Or, le pape actuel fraternise avec les imams et prend le parti des migrants africains et moyen-orientaux, en majorité musulmans, contre les européens. C'est grave et intolérable.
Au regard de ce qui se passe à Rome, je ne peux plus être catholique aujourd'hui, mais je reste chrétien, parce que je fais parti du peuple de France, que son histoire est la mienne et parce que cette religion prêche le respect de l'autre, la bienveillance, la solidarité humaine et le respect de la vie, à l'opposé des préceptes du Coran qui prêchent la haine, la conquête et la violence. Cet Islam dont les thèses et pratiques d'asservissement nous font revenir de nombreux siècles en arrière, à un obscurantisme monstrueux, destructeur et parfaitement inhumain.