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C'est indiscutable, la réforme de la SNCF doit être réalisée. Les français y sont majoritairement favorables et il est impératif de mettre fin au plus tôt à l'accumulation de la dette colossale de l'entreprise (50 milliards d'euros, soit environ 770 € par français !).

 

Si la responsabilité de la situation actuelle de l'entreprise incombe essentiellement aux dirigeants successifs de la France, de Mitterrand à Hollande, ainsi qu'aux dirigeants de la société nationale, certains syndicats politisés et jusqu’au-boutistes ont toujours poussé les cheminots à se comporter en enfants gâtés. C'est-à-dire à obtenir le maximum d'avantages contre le minimum d'efforts, à défendre des acquis sociaux rendus obsolètes par les évolutions technologiques, à défendre leurs privilèges aux dépends de l'usager et du contribuable.

 

Bien sûr, le droit de grève est incontestable. Mais la prise en otage des usagers chaque semaine, depuis plusieurs mois, et parfaitement indécente et doit s'arrêter au plus tôt. Nos gouvernants doivent enfin avoir le courage d'aller au bout de la réforme engagée.

 

Les crises récurrentes constatées dans les entreprises de transports (SNCF et Air France) ne seraient pas possibles si l'Etat n'épongeait pas les ardoises, chaque fin de conflit, en puisant dans la poche des contribuables... Cela démontre une fois de plus que l’État doit se désengager des entreprises qu'il contrôle. Son rôle est de fixer le cadre, d'agréer des opérateurs, de contrôler le respect du cadre fixé et la qualité du service rendu, de sanctionner les écarts. Rien d'autre...

Tag(s) : #Société, #Economie
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