
S'il faut effectivement traiter en priorité les problématiques économiques de la France, cela ne doit pas être au dépend de notre santé, de celle de nos enfants et petits enfants, ni au dépend de notre environnement.
Il convient donc de faciliter la conversion des exploitations agricoles, cultures maraîchères et élevages vers le bio, de mieux contrôler l’industrie agroalimentaire dont les dérives mettent en danger la santé des français, d’interdire immédiatement les traitements par pesticides, herbicides et fongicides à moins de 250 m du bâti, et en période venteuse, d’interdire progressivement, sur cinq ans, la totalité des produits phytosanitaires qui mettent insidieusement en danger la vie animale et humaine (normes et seuils de tolérance à revoir à la baisse), de favoriser l'emploi d'engrais naturels au détriment des engrais chimiques, de garantir une sécurité absolue dans le domaine du nucléaire, de développer les énergies renouvelables de remplacement (solaire, biogaz et piles à combustibles).
L'état doit également maintenir l’interdiction de l’extraction des gaz et pétroles de schistes par fracturation hydraulique (y compris les puits d’expérimentation) pour les cinquante ans à venir. Nous laissons à nos descendants une dette colossale. Laissons leur à disposition les hydrocarbures de schistes. Ils sauront peut-être en tirer profit au moment opportun, sans conséquence pour la vie.