
Depuis des décennies, la France est atteinte d'une maladie à fièvres éruptives : la maladie des blocages. Blocages des routes, des trains, du trafic aérien, des dépôts de carburant, des entreprises, des préfectures, des chantiers d'aménagement, des universités, des lycées... ces actions s'accompagnent régulièrement de pressions, menaces, chantages, violences, dégradations, et mêmes d'atteintes à l'environnement (les feux de pneus ou de macadam sont intolérables !). Il faut enfin soigner et guérir la société française de cette mauvaise maladie.
Nous vivons dans une démocratie. Pour contester, les citoyens disposent du droit de s'exprimer, de manifester, du droit de grève, de leur bulletin de vote et de leurs choix de consommation.
Les blocages affectent la société française et coûtent cher au contribuable. Ils sont toujours menés par des extrémistes de tous poils qui, malgré la teneur de leurs discours, ne veulent pas que du bien à leurs compatriotes.
Récemment, l'état s'est montré un peu moins laxiste vis à vis des blocages routiers. C'est bien. Il faut maintenant aller au bout de cette logique : interdire tout blocage, prévoir des sanctions adéquates, arrêter les meneurs, atteindre meneurs et suiveurs au porte-monnaie en leur facturant les pertes engendrées et les dégradations de biens publics ou privés.
Compte tenu de ce que coûte à la nation la formation des lycéens et des étudiants, et par respect pour ceux qui veulent travailler et réussir, les bloqueurs / « occupeurs » d'établissements d'enseignement doivent être identifiés, immédiatement et définitivement exclus de ces établissements s'ils sont étudiants, condamnés et emprisonnés s'ils ne le sont pas.
Ainsi les étudiants, las de ces interruptions intempestives des cours, ne seront plus tentés de régler la question par eux-même, par des actions nécessairement violentes.