
Jour après jour, le fascisme intellectuel de nos nouveaux moralisateurs tente « l'assassinat posthume » de certains des grands de la littérature française : Louis-Ferdinand Céline, Michel Déon, Charles Maurras… Sous prétexte d'antisémitisme et d'extrémisme de droite, leurs œuvres sont à mettre au pilon, leurs noms même sont devenus des blasphèmes.
Même s'il a soutenu l'URSS, une dictature odieuse qui a fait des dizaines de millions de morts dans le monde, a maintenu en servitude des peuples pendant près de 70 ans, et été à deux doigts d'atomiser la France pendant des décennies, il ne me viendrait pas à l'idée de demander la « répudiation » de Louis Aragon.
Le patrimoine littéraire national n'a pas a être amputé pour cause d'idéologie.
L'autodafé de toute la littérature non conforme aux dogmes de nos nouveaux maîtres à penser, c'est pour quand ?
A Paris, c'est maintenant la rue du philosophe Émile Chartier (rue Alain) qu'on cherche à débaptiser pour cause d'antisémitisme.
Attention ! Les tentatives de réécriture de l'Histoire et la censure du patrimoine culturel sonnent toujours l'avènement de la fin des libertés...