La France est championne toutes catégories de la pression fiscale et M. Macron montre actuellement qu'il souhaite, dans ce domaine, faire pire que M. Hollande ! Huit impôts ou taxes créés ou significativement augmentés en moins de dix mois (CSG, malus automobiles, taxe « abris de jardin », carburants...). Alors que le grand argentier de l’État déclare à qui veut l'entendre que les impôts n'augmenteront pas pendant le quinquennat...
Plutôt que de se montrer économe et d'utiliser ses deniers à bon escient (voir les rapports de la cour des comptes), l'État taxe tout ce qui bouge, sans se soucier des conséquences. Les français modestes et les retraités se serrent la ceinture, les classes moyennes s'appauvrissent, les français aisés et/ou entreprenants quittent le pays (avec tout leur potentiel de consommation, d'investissement et/ou de création d'activité), les petites et moyennes entreprises s'étouffent, coincées entre les banques, l'URSSAF et Bercy... et finalement la France s'appauvrit toujours plus.
L'État doit de toute urgence se recentrer sur ses rôles fondamentaux (défense, sécurité, justice, enseignement, santé et solidarité, affaires étrangères, culture, écologie et énergie, économie et finances, contrôle du respect de la réglementation,…) et gérer tout cela en bon père de famille. Il est bien normal que tout citoyen participe au financement du pays, mais un niveau de prélèvements confiscatoire encourage la mauvaise gestion, décourage les citoyens et finalement mine la démocratie en éloignant la population de ses élus.