
Les banques et l'état ont pour objectif, à moyen terme, d'en finir avec la monnaie fiduciaire qui, jugent-ils, leur coûte bien trop cher.
S'il est vrai que fabrication et mise en circulation des espèces ont un coût non négligeable, qu'il faut lutter contre les faussaires et le blanchiment d'argent sale, la suppression des billets et pièces de monnaie réduirait encore l'espace de liberté des citoyens et contribuerait un peu plus à l’avènement du monde de « Big Brother ».
Cette évolution serait acceptable si le paiement électronique était sécurisé et confidentiel... Mais ce n'est pas le cas et cela ne le sera jamais (plus de 500 millions d'euros de fraude à la carte bancaire par an). Un informaticien compétent sera toujours en mesure d'interférer avec les transactions bancaires.
Le paiement électronique nous met à nu devant les services de l'état (et notamment du fisc), devant les multinationales et devant toute structure accédant aux informations du « Big Data ». Nous ne sommes plus des citoyens mais de simples contribuables-consommateurs.
Les français doivent résister en continuant à utiliser du liquide dans le cadre des montants autorisés, et refuser la diminution de ces montants.