Énergie : L'immense scandale franco-maastrichtien

Faut-il à ce point manquer de clairvoyance, en gobant la propagande politico-médiatique, ou en vivant replié sur soi-même, pour ne pas percevoir le gigantesque scandale mis en lumière aujourd'hui par la crise énergétique française et européenne.

Le fait est bien connu : la France n'a produit que très peu de pétrole ou de gaz et son charbon n'est plus compétitif depuis bien longtemps. La filière hydraulique a été bien développée mais ses capacités restent limitées. Or, il faut bien l'admettre, sans énergie disponible en quantité et à un prix raisonnable, un pays ne peut assurer ni son indépendance, ni sa richesse, et son peuple est condamné à vivre, au mieux, comme au début du 19^e siècle, c'est-à-dire à mille lieues de notre niveau de vie actuel.

De Gaulle l'avait bien compris. Dès 1945, il met en place les organisations et moyens nécessaires au développement d'une filière nucléaire totalement française basée sur un combustible très accessible : l'uranium naturel. Cette politique énergétique a été poursuivie par ces successeurs, malgré certains choix (ou non choix) discutables, jusqu'à la fin du 20^e siècle. Elle a permis aux français de disposer d'une énergie bon marché et à la France d'être le premier exportateur européen d’électricité jusqu'il y a peu. Nous n'avions pas de pétrole, au moins disposions-nous d’électricité peu chère et en quantité.

Aujourd'hui, en matière d’énergie, nos merveilleux dirigeants français et « Bruxellois » nous promettent du sang et des larmes. L'hiver prochain, nous risquons des pénuries d’électricité et de gaz et les prix de l’énergie flambent. Beaucoup de français renoncent à se chauffer, à utiliser leur véhicule et, plus grave, nombre d'entreprises cessent de produire en raison de cette flambée des prix (notamment celles qui mettent en œuvre des fours à gaz : briqueterie , tuileries, verreries...) et la survie de celles-ci sont désormais en jeu, avec tous les risques de fermetures en cascade et de chômage de masse qui en découle.

Bien entendu, lorsque Von der Leyen, Macron et Scholtz vous expliquent que tout est de la faute de Poutine, ils vous mentent honteusement.

La guerre en Ukraine n'est rien d'autre qu'un affrontement entre les impérialismes américain et russe. Les européens se doivent d’œuvrer pour la paix, par la voie diplomatique, et non pas s'afficher en cobelligérants, en acteurs inféodés des USA. La guerre économique contre la Russie que mène ce trio infernal se retourne avec brutalité contre les peuples européens et la fourniture massive d'armes aux ukrainiens met en danger la paix en Europe. Si effectivement les USA veulent affaiblir la Russie, avant d'avoir à se mesurer avec la Chine, il s'agit bien de leur problème et non du notre. La France doit défendre son territoire et son peuple, pas servir les intérêts américains.

C'est sans aucune honte que Macron rend aujourd'hui le patron d'EDF (qui est sous les ordres de l’État) responsable de l'état de la filière nucléaire. C'est sans aucune honte que Macron et les siens vont quémander du gaz auprès des dirigeants du FLN algériens, éternels ennemis de la France, après avoir tout fait pour que Poutine cesse d'approvisionner l'U.E. C'est sans honte aucune que Von der Leyen quémande du pétrole aux dirigeants de l'Azerbaïdjan, ceux-là même qui, sous contrôle turc, mettent en œuvre depuis deux ans un nouveau génocide arménien. En quoi les azerbaïdjanais, tueurs d'arméniens sont-ils plus dignes d'être nos fournisseurs que les russes tueurs d'ukrainiens ? Les marionnettes des mondialistes nous prennent pour des imbéciles...

Qu'on ne s'y trompe pas, l’État de déliquescence de notre filière nucléaire à la même origine. Bien plus que l'action des extrêmes-gauchistes « écologistes » contre le nucléaire, une énergie pourtant décarbonnée, c'est bien l’État profond américain qui est à l'œuvre contre l'ex fleuron énergétique français, souvent par Allemagne interposée, avec l'assistance des dirigeants français acquis au mondialisme qu'elle téléguide.

Posons-nous les bonnes questions :

• Pourquoi avoir fermé récemment la centrale nucléaire de Fessenheim, en parfait état de marche, visiblement sous la pression de l'allemande Merkel ?

• Pourquoi Macron a-t-il lui même favorisé, avec l'aide du mari de Mme Pécresse, la vente aux américains de notre industrie des turbines destinées aux centrales nucléaires, nous rendant ainsi dépendants ?

• Pourquoi Macron envisage-t-il, pour l'hiver 2022-2023, de fournir du gaz aux allemands, au détriment des besoins français, pour obtenir de l'électricité allemande hautement polluante puisque fabriquée avec du charbon ?

• Pourquoi avoir, il y a quelques années, confier toutes les manettes de l'industrie nucléaire, essentielle à l'indépendance énergétique de la France, à une mondialiste qui n'a réussi qu'à ruiner la filière.

• Pourquoi la centrale EPR de Flamanville n'est elle toujours pas opérationnelle dix ans après la date prévisionnelle de mise en service ?

• Pourquoi avons nous cesser d'entretenir nos centrales jusqu'à devoir stopper plus de la moitié de nos réacteurs ?

• Pourquoi l'U.E. a-t-elle contraint EDF à vendre son électricité à perte à des entreprises fictives (elle ne produisent rien), sous prétexte de « concurrence favorable au consommateurs ». Tout cela avec l'aval des dirigeants français ! Nous en voyons aujourd'hui le résultat sur nos factures...

• Comment peut-on saboter notre filière de production d’électricité peu chère et, en même temps, décider à Bruxelles d'imposer la généralisation des véhicules électriques pour 2035 ?

• Pourquoi investir sans limite dans des énergies dites « renouvelables » qui sont surtout intermittentes, extrêmement onéreuses, ultra consommatrices de matières premières (dont des matières rares dont la France ne dispose pas), génératrices de montagnes de déchets non recyclables, source colossales de déficits de notre balance commerciale et qui enlaidissent notre pays ?

• Pourquoi préparer la privatisation de nos installations hydroélectriques, sous la pression de l'U.E., avec en prévision un abandon quasi total de la maintenance d'installations qui mettaient la France au 10e rang mondial avec une puissance de presque 26 GW ? 

   

Une fois de plus, tout cela n'est pas du domaine de l’incompétence, mais bien conforme à la feuille de route des mondialistes. Renchérir le prix de l'énergie ou organiser la pénurie, c'est ruiner un pays.

Tout est résumé dans une phrase : pour soumettre un peuple, écraser-le militairement, ruiner-le ou remplacer-le. C'est ces deux dernières voies qu'ont choisies les mondialistes pour en finir avec la France, pour la contraindre à se dissoudre dans des « États Unis d'Europe » non démocratiques : dépenses sans limites des gouvernements Macron, depuis 2017, et, de l'aveu même du président en exercice, mise en œuvre de la « transition démographique » qui n'est rien d'autre que le grand remplacement puisque la politique nataliste de la macronie ne s’appuie que sur l'immigration massive, africaine et moyen-orientale...

Il serait temps qu'une majorité de français comprenne ce qui se joue actuellement.