Face à la révolte populaire et à la chute de popularité brutale et rapide du président de la république et de son gouvernement, la Macronie s'est appropriés deux outils de sortie de crise : les casseurs (qui décrédibilisent le mouvement de contestation et ramènent, par leurs actions, les partisans de l'ordre dans le giron du pouvoir) et un grand débat national (sensé donner la parole au peuple et, peut-être, infléchir sa politique).
Ces manœuvres politiciennes ne sont pas dignes d'une grande démocratie. Une fois encore, lorsque la majorité de la population d'un pays ne semble plus en phase avec le pouvoir en place, il faut faire parler les urnes. De nouvelles élections législatives auraient permis, soit de confirmer que la majorité des français reste derrière le président et souhaite qu'il poursuive sa politique, soit de porter au pouvoir un nouveau gouvernement, d'une autre sensibilité politique, incitant le président à démissionner ou à se mettre en retrait.
Hélas, « Jupiter » n'a que faire de l'esprit des institutions ou des aspirations d'un peuple qu'il méprise. Sa lettre au français, qui l'a reçue ? Pas moi en tout cas. J'ai dû la chercher sur Internet...
Que voit-on aujourd'hui de ce grand débat ?
Un président qui, en choisissant d'autorité de le limiter à quatre thèmes, ferme d'entrée de jeu les échanges à des préoccupations essentielles (immigration, sécurité intérieure, défense nationale, justice...). Il montre-là qu'il ne reconnaît pas au citoyen le droit de se prononcer sur certains sujets, c'est grave !
Un président qui profite de ce grand débat pour faire sa promotion et sa campagne pour les élections Européennes, aux quatre coins de la France, aux frais du contribuable. « Jupiter » est à l'aise devant un auditoire, il parle bien, se veut convainquant sur tous les sujets, et … choisit ceux qui sont dignes de lui faire face. Il faut bien le reconnaître, « Jupiter » exulte à faire son show. On voit bien ici que la parole est donnée au peuple...
Un président qui campe sur ses thèses et confirme, à travers ses propos, qu'il reste bien le leader de la bien-pensance actuelle. Socialiste jusqu'au bout des ongles sur le plan sociétal, dans sa vision mondialiste et anti-national, marxisant pour sa vision omnipotente de l'état, un pur produit de la finance pour le reste. Uniquement préoccupé d'économie, ce président voit le citoyen comme une ressource économique interchangeable, la France comme une "startup".
Qu'on ne s'y trompe pas, la synthèse qui sera faite de ce grand débat sera cadrée et filtrée par la Macronie. La montagne accouchera d'une souris, ou d'un tour de passe–passe politico-populiste (comme une énième réforme constitutionnelle, qui ne fera qu'aggraver la situation politique du pays).
Puisque Karim Narcisse Macron veut évoquer l'Europe, parlons-en. Avec sa copine Merkel et son copain Juncker, en ouvrant toutes grandes les portes de l'Europe aux hordes de migrants, en nous « vendant » aux chinois, aux américains et aux multinationales, en continuant la construction d'une Europe non démocratique, purement économique et déconnectée des peuples, forment le trio infernal des fossoyeurs de la civilisation européenne.
Les français ont largement les moyens de s'exprimer sur les réseaux sociaux. L'avenir de la France ne passe pas par un débat orchestré par l'état. Il passe par le rejet de la bien-pensance socialo-bobo qui mine notre pays depuis 40 ans, par le retour à un humanisme raisonné, délivré de l'angélisme de la pensée unique, par le retour aux valeurs de l'individu, de la famille, du travail (sans verser dans le pétainisme), du respect d’autrui, de la solidarité (pas seulement financière), par la juste rémunération du travail et le rejet de l’assistanat, par la défense de notre civilisation, par l'abandon de la discrimination positive des minorités instaurée en catimini par le clergé socialiste.
L'avenir de la France passe par le renforcement de la citoyenneté et de la cohésion sociale, par le rejet de la gauche et de son catéchisme mortifère. Il passe par l'union de toutes les droites républicaines et sociales (en écartant les politiciens, plus centristes que de droite, qui ont rallié la pensée unique). Il passe par la construction d'une Europe des peuples, d'une Europe des nations, en un mot, d'une confédération européenne.
Dans cet avenir là, « Jupiter » n'a pas sa place et doit descendre de son trône.