P comme … Pesticides

Quel bonheur de voir enfin revenir le printemps ! Avec toutefois un gros bémol : la reprise de l'empoisonnement massif des terres, de l'air que nous respirons et de l'eau que nous buvons par les insecticides, herbicides et fongicides. Le ballet des machines d'épandage va animer à nouveau nos champs, le long de nos routes et autour de nos maisons. Nos habitacles de véhicules et intérieurs de logements recevrons comme chaque année leurs doses de poisons...

Comment peut-on croire, et plus encore faire croire, que ces produits diffusés dans notre environnement ne nuisent pas gravement à notre santé, par accumulation, par effet cocktail. L'explosion du nombre de cancers, et de bien d'autres maladies (autisme, Parkinson...) devrait nous inciter à réfléchir, et à réagir. La dénonciation de ces produits par une partie du corps médical et par des scientifiques indépendants devrait suffire à nous interpeller et à nous convaincre.

Il est vrai que les produits phytosanitaires nous tuent lentement et de manière insidieuse, tout comme la « bouffe » industrielle. Alors à quoi bon s'en faire ?

Les industriels producteurs de ces poisons financent allègrement des lobbies, charger « d'amadouer » nos responsables politiques, et des études scientifiques bidons destinées à nous endormir. Le caractère obligatoire des pesticides pour nourrir la population mondiale est un énorme mensonge.

Le pouvoir de dire non est pourtant à notre portée. il suffit de :

• ne pas utiliser de tels produits dans nos jardins et vergers,

• exiger régulièrement de nos élus une politique forte d'incitation à la conversion des exploitations agricoles, l'interdiction progressive mais rapide de l'usage de ces produits, la mise en place de contrôles des produits « bio » qui doivent être exempts de trace chimique ou de métaux lourds,

• acheter des produits « bio ». Notre santé, celle de nos enfants et petits-enfants mérite largement le surcoût de ces produits.